Le Budget participatif s’appuie sur un cycle de 5 étapes à destination des habitants. Le programme doit aussi s’appuyer sur celles et ceux qui vont le mettre en oeuvre : les services.
1- Lancement & appel à projets
Durant cette première étape, les citoyens sont appelés à déposer leurs idées. Les directions s’organisent pour anticiper leurs missions dans le cadre du budget participatif.
Cette étape compte deux grandes parties. D’abord un cadrage politique et administratif, auprès des élus et des agents. Un point d’attention particulier est observé vis à vis des services techniques qui, sans être à l’origine du projet, en sont l’une des principales chevilles ouvrières, par une formation spécifique.
La démocratie locale (ou son pendant au sein de la collectivité) peut s’appuyer sur les instances de quartier et les services en lien avec le public pour informer les habitants, en leur qualité de citoyens, en formant des ambassadeurs (services civiques ou agents)… Des kits peuvent être élaborés pour animer des ateliers d’idéation ou de co-construction.
La communication donne à identifier le budget participatif sur l’ensemble des supports et auprès des médias locaux.
2- Etude des projets : analyse et chiffrage
A l’issue de la phase de dépôt des projets, il revient aux services techniques de les analyser et les chiffrer pour définir la liste de ceux qui seront soumis au vote et pour informer les porteurs.
Une attention particulière doit être portée au respect des principes du budget participatif, en particulier la transparence de la décision. Une restitution personnelle et/ou collective peut être diffusée par la démocratie locale et les relais. Elle a une vertu pédagogique.
L’analyse par les services techniques implique un travail de répartition des idées déposées par les habitants. Lors de l’étude, les services-métiers concernés sont invités à réaliser des rapprochements entre les projets et leurs porteurs. Enfin, si le nombre de projets répondant aux critères le permet, une équipe de travail est formée, associant le porteur à un responsable de la démocratie locale et à un technicien.
3- Mobilisation : appel au vote
L’appel au vote n’est pas uniquement le fait de la collectivité, il doit aussi être celui des porteurs de projets.
Les projets qui vont être soumis au vote sont portés à la connaissance des habitants Sur le terrain, le réseau des ambassadeurs du budget participatif est mobilisé pour informer les habitants du budget participatif dans son ensemble.
Mais ce sont avant tout les porteurs de projet qui doivent être mobilisés pour faire campagne auprès des habitants. Des kits de communication peuvent être mis à leur disposition. Les porteurs deviennent ainsi des relais.
4- Elections : organisation et modalités du scrutin
La participation est un objectif prioritaire. Au-delà de la mobilisation, la durée du scrutin et les moyens de voter sont deux paramètres sur lesquels jouer.
Lors des élections, le cabinet mobilise les élus et la direction générale les services et les équipements publics. Il s’agit de démontrer que le budget participatif est une priorité pour l’institution. Pour annoncer les résultats par exemple, c’est le maire ou le président qui prend la parole.
La mobilisation peut prendre place au sein d’un événement tel qu’un “festival citoyen”, organisé par le service en charge de l’événementiel et la démocratie locale. Lors de cette étape, la direction générale décide de la durée du scrutin, des points de vote et des modalités du vote (électronique, physique, sécurisation…), en lien avec la démocratie locale et la direction en charge de questions informatiques.
5- Réalisation : concrétisation et preuve
Après l’élection des projets vient leur réalisation. Elle vient concrétiser la promesse de base du budget participatif : “Vous décidez, nous réalisons.”
Durant cette dernière phase, le nombre des projets conditionne la méthode. Dans le cas où les projets sont peu nombreux, une équipe associant le porteur de projet, un responsable des services techniques et un technicien suit les projets, de leur étude à leur réalisation, en associant les riverains ou les usagers. Si les projets sont très nombreux, les services techniques assurent la réalisation des projets.
La communication informe de l’avancée des projets. Les travaux réalisés. Le politique inaugure la concrétisation des idées des habitants, validant sa promesse de réaliser ce que les habitants ont décidé.
Image de couverture : CC Jonathan Haeber
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Guide express pour lancer son Budget participatif
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Le Budget participatif s’appuie sur un cycle de 5 étapes à destination des habitants. Le programme doit aussi s’appuyer sur celles et ceux qui vont le mettre en oeuvre : les services.
1- Lancement & appel à projets
Durant cette première étape, les citoyens sont appelés à déposer leurs idées. Les directions s’organisent pour anticiper leurs missions dans le cadre du budget participatif.
Cette étape compte deux grandes parties. D’abord un cadrage politique et administratif, auprès des élus et des agents. Un point d’attention particulier est observé vis à vis des services techniques qui, sans être à l’origine du projet, en sont l’une des principales chevilles ouvrières, par une formation spécifique.
La démocratie locale (ou son pendant au sein de la collectivité) peut s’appuyer sur les instances de quartier et les services en lien avec le public pour informer les habitants, en leur qualité de citoyens, en formant des ambassadeurs (services civiques ou agents)… Des kits peuvent être élaborés pour animer des ateliers d’idéation ou de co-construction.
La communication donne à identifier le budget participatif sur l’ensemble des supports et auprès des médias locaux.
2- Etude des projets : analyse et chiffrage
A l’issue de la phase de dépôt des projets, il revient aux services techniques de les analyser et les chiffrer pour définir la liste de ceux qui seront soumis au vote et pour informer les porteurs.
Une attention particulière doit être portée au respect des principes du budget participatif, en particulier la transparence de la décision. Une restitution personnelle et/ou collective peut être diffusée par la démocratie locale et les relais. Elle a une vertu pédagogique.
L’analyse par les services techniques implique un travail de répartition des idées déposées par les habitants. Lors de l’étude, les services-métiers concernés sont invités à réaliser des rapprochements entre les projets et leurs porteurs. Enfin, si le nombre de projets répondant aux critères le permet, une équipe de travail est formée, associant le porteur à un responsable de la démocratie locale et à un technicien.
3- Mobilisation : appel au vote
L’appel au vote n’est pas uniquement le fait de la collectivité, il doit aussi être celui des porteurs de projets.
Les projets qui vont être soumis au vote sont portés à la connaissance des habitants Sur le terrain, le réseau des ambassadeurs du budget participatif est mobilisé pour informer les habitants du budget participatif dans son ensemble.
Mais ce sont avant tout les porteurs de projet qui doivent être mobilisés pour faire campagne auprès des habitants. Des kits de communication peuvent être mis à leur disposition. Les porteurs deviennent ainsi des relais.
4- Elections : organisation et modalités du scrutin
La participation est un objectif prioritaire. Au-delà de la mobilisation, la durée du scrutin et les moyens de voter sont deux paramètres sur lesquels jouer.
Lors des élections, le cabinet mobilise les élus et la direction générale les services et les équipements publics. Il s’agit de démontrer que le budget participatif est une priorité pour l’institution. Pour annoncer les résultats par exemple, c’est le maire ou le président qui prend la parole.
La mobilisation peut prendre place au sein d’un événement tel qu’un “festival citoyen”, organisé par le service en charge de l’événementiel et la démocratie locale. Lors de cette étape, la direction générale décide de la durée du scrutin, des points de vote et des modalités du vote (électronique, physique, sécurisation…), en lien avec la démocratie locale et la direction en charge de questions informatiques.
5- Réalisation : concrétisation et preuve
Après l’élection des projets vient leur réalisation. Elle vient concrétiser la promesse de base du budget participatif : “Vous décidez, nous réalisons.”
Durant cette dernière phase, le nombre des projets conditionne la méthode. Dans le cas où les projets sont peu nombreux, une équipe associant le porteur de projet, un responsable des services techniques et un technicien suit les projets, de leur étude à leur réalisation, en associant les riverains ou les usagers. Si les projets sont très nombreux, les services techniques assurent la réalisation des projets.
La communication informe de l’avancée des projets. Les travaux réalisés. Le politique inaugure la concrétisation des idées des habitants, validant sa promesse de réaliser ce que les habitants ont décidé.
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